Face, 2021.
TITLE_NAME :
TROUBLE WITH DOUBLES
20/10/2023 - 18/11/2023
Galerie Bacqueville
Pour l’exposition “Trouble with doubles”, Gaelle Loth présente une série récente de portraits peints qui se distingue par un usage de la couleur singulier. Son travail pictural semble faire la synthèse entre le fauvisme d'un Kees Von Dongen dans ses associations chromatiques contrastées et déréalisantes, et l’approche minimaliste de la figuration d’une Françoise Pétrovitch ou d’une Camille Henrot, en s’exprimant en très peu de traits et en ménageant de grandes zones de réserve.
“Les portraits démarrent d'une vision qui préexiste au geste. L'image mentale est une piste qui laisse place à la matière. Une tentative de saisir une émotion, synthétiser une expression. Une figure imprécise apparaît sur la toile, le flou dans le trait, le trouble dans ce qu'on y projette. L'énergie des tonalités, des courbes, des accrocs, des vides maîtrisés ou inattendus, suscite de nouvelles sensations, transforme la figure représentée en motif, prétexte à de la pure extase de peinture. Fixant le regardeur, les paires d'yeux se croisent, le silence et le temps accrochés comme en miroir. Les portraits comme des doubles en suspension”, explique l’artiste.
En choisissant un cadrage resserré aux épaules, Gaelle Loth attire notre attention sur l’expression de ses personnages aux visages massifs qui tour à tour nous fixent ou semblent plongés en eux-mêmes lorsque leurs regards sont délibérément laissés opaques ou nébuleux. Ces personnages tantôt impassibles, tantôt vulnérables teintent l’exposition d’une douce mélancolie.
20/10/2023 - 18/11/2023
Galerie Bacqueville
Pour l’exposition “Trouble with doubles”, Gaelle Loth présente une série récente de portraits peints qui se distingue par un usage de la couleur singulier. Son travail pictural semble faire la synthèse entre le fauvisme d'un Kees Von Dongen dans ses associations chromatiques contrastées et déréalisantes, et l’approche minimaliste de la figuration d’une Françoise Pétrovitch ou d’une Camille Henrot, en s’exprimant en très peu de traits et en ménageant de grandes zones de réserve.
“Les portraits démarrent d'une vision qui préexiste au geste. L'image mentale est une piste qui laisse place à la matière. Une tentative de saisir une émotion, synthétiser une expression. Une figure imprécise apparaît sur la toile, le flou dans le trait, le trouble dans ce qu'on y projette. L'énergie des tonalités, des courbes, des accrocs, des vides maîtrisés ou inattendus, suscite de nouvelles sensations, transforme la figure représentée en motif, prétexte à de la pure extase de peinture. Fixant le regardeur, les paires d'yeux se croisent, le silence et le temps accrochés comme en miroir. Les portraits comme des doubles en suspension”, explique l’artiste.
En choisissant un cadrage resserré aux épaules, Gaelle Loth attire notre attention sur l’expression de ses personnages aux visages massifs qui tour à tour nous fixent ou semblent plongés en eux-mêmes lorsque leurs regards sont délibérément laissés opaques ou nébuleux. Ces personnages tantôt impassibles, tantôt vulnérables teintent l’exposition d’une douce mélancolie.